Les 3 Vallées
Les Menuires
«
Photo!!!», crient mes camarades de chambre dans notre petit
appartement tôt le matin. Je viens un peu maladroit au balcon
couvert de neige pour faire une photographie du pic de la «Pointe
de la masse». Je n'espère pas que je puisse encore aller
sur la piste le dernier jour parce ce que toute le domaine de Val
Thorens est pratiquement fermée. Mais les pistes, situées
dans une cuvette derrière ce mont visible de partout, sont bien protégées.
Mais ce matin, je fais une faute fatale. Au lieu de commencer par descendre la «Cime de Caron» et d'arpenter par là aussi la «Pointe de la Masse», je passe par le «Col de la Chambre» et par Menuires. De là on a le choix de prendre la piste «David Douillet» ou les «4 Vents», qui ne se distinguent ni par leur panorama, ni par leur difficulté. Cette route me permet de prendre une très belle photo de la construction en colombage à l'arrivée du «Cime de Caron», documentée dans un « photo », mais je ne peux pas faire une photographie du mont lui-même. Il y a 14 ans, je ne trouvait pas cette piste noire très difficile; je me console donc avec le fait que je la suis déjà descendu.
Surtout, je fais un tour sur le bout plat de la «Pointe de la Masse» et fais comme toujours des photographies. Aujourd'hui, c'est le jour ou je traverse le moins kilomètres cette semaine. Je fais simplement trop de photos. Et c'est bien parce ce qu'il fait vraiment beau seulement à deux jours. Il aura plus tard des moments ou je ne regarderai pas le temps perdu et ou je me réjouirai des belles photos que j'aurai faites. À 2800 mètres d'altitude, la neige est encore bonne et sur la piste noire, qu'on n'a pas préparée, se trouve de la poudreuse. Et cette semaine, il est difficile de trouver encore cette consistance en dessous d'une altitude de 2500 mètres.
À midi, les Français se comportent comme s'il n'y aurait rien. Quand il s'agit de leur déjeuner, ils ne se laissent pas couper l'appétit. Même ici, à l'abri d'un refuge de montagne un réchauffé autocuiseur donne un bon repas. Après avoir pris des photos et arpenté toutes les pistes, je change de vallée en direction de Méribel. «Les Menuires» n'est pas vraiment un plaisir pour la vue. Je ne sait pas pourquoi, mais j'ai le sentiment que la banlieue parisienne s'est égare dans les montagnes.
Mais ce matin, je fais une faute fatale. Au lieu de commencer par descendre la «Cime de Caron» et d'arpenter par là aussi la «Pointe de la Masse», je passe par le «Col de la Chambre» et par Menuires. De là on a le choix de prendre la piste «David Douillet» ou les «4 Vents», qui ne se distinguent ni par leur panorama, ni par leur difficulté. Cette route me permet de prendre une très belle photo de la construction en colombage à l'arrivée du «Cime de Caron», documentée dans un « photo », mais je ne peux pas faire une photographie du mont lui-même. Il y a 14 ans, je ne trouvait pas cette piste noire très difficile; je me console donc avec le fait que je la suis déjà descendu.
Surtout, je fais un tour sur le bout plat de la «Pointe de la Masse» et fais comme toujours des photographies. Aujourd'hui, c'est le jour ou je traverse le moins kilomètres cette semaine. Je fais simplement trop de photos. Et c'est bien parce ce qu'il fait vraiment beau seulement à deux jours. Il aura plus tard des moments ou je ne regarderai pas le temps perdu et ou je me réjouirai des belles photos que j'aurai faites. À 2800 mètres d'altitude, la neige est encore bonne et sur la piste noire, qu'on n'a pas préparée, se trouve de la poudreuse. Et cette semaine, il est difficile de trouver encore cette consistance en dessous d'une altitude de 2500 mètres.
À midi, les Français se comportent comme s'il n'y aurait rien. Quand il s'agit de leur déjeuner, ils ne se laissent pas couper l'appétit. Même ici, à l'abri d'un refuge de montagne un réchauffé autocuiseur donne un bon repas. Après avoir pris des photos et arpenté toutes les pistes, je change de vallée en direction de Méribel. «Les Menuires» n'est pas vraiment un plaisir pour la vue. Je ne sait pas pourquoi, mais j'ai le sentiment que la banlieue parisienne s'est égare dans les montagnes.