Cette reportage de voyage commence avec une citation qui résume le mieux les trois vallées:
«Plus on connait le domaine de ski plus il est facile»
Le ski de rêve: Les Trois Vallées
Ce qui suivait me rendait l'apprentissage du ski plus facile: À l'hauteur de 1800 mètres nous rangeons notre voiture. Il commence à neiger. Avant que tous les membres de notre groupe ont salué notre voiture elle disparait déjà sous des masses de neige. À cette saison. Et il commence seulement. Le jour le soleil brille et dans la nuit la neige gagne quelques centimètres. Et malgré des efforts énormes qu'un débutant doit faire à fin de suivre les «vieux lièvres», comme on nomme les skieurs qui font du ski depuis des siècles, je quitte le groupe des avancés et suis pendant longtemps le groupe le plus rapide, le «Brumme'Grupp». Cela veut dire, le groupe qui est si rapide qu'il fait le bruit d'un moteur.
Val Thorens, 5.-12. Janvier 2008: Après plus de 300 jours sur le snowboard, ou la planche, j'arrive déjà dans le groupe qui traverse le domaine de ski comme si on gagnerait de l'or en étant le plus rapide. Pendant le voyage je suis toutefois seul. Personne d'autre veut m'accompagner quand je descende 1000 mètres sans récréation, laisser 50 kilomètres de pistes (à la pointe 62 kilomètres) et une altitude de 12000 mètres derrière moi. Mais seul ainsi je peux traverser et arpenter un domaine skiable dans une semaine, avec le récepteur du GPS sur l'épaule. Que je ne réussis pas d'arpenter tout échoue uniquement à cause d'une tempête énorme et qui fait fermer tous les téléskis et téléphériques. Quelques car à part j'ai de la chance et je peux prendre presque toutes les pistes caractéristiques. Pendant ces 14 ans beaucoup a changé. Non seulement aujourd'hui un récepteur de GPS et un programme d'évaluation des données, GNavigia, peuvent évaluer les longueurs des pistes, mais en plus la vérification des photos de pass n'existe plus. Le pass de ski est ici protégé par un numéro de blocage et si on le perd, on le remplace. Mais les prix dans les restaurants qui ont déjà été éhontés en 1994, sont si élevés que dire que Zermatt est cher relève d'un euphémisme. Des hébergements parfois aussi pitoyables qu'en Allemagne, on ne les donnerait même pas aux boursiers d' «Hartz-IV». Mais contre les prix et les logements on ne peut presque rien.